Il est des batteurs discrets. Tellement discrets que, distraits par les autres, on oublie qu'ils sont un maillon essentiel du son d'un groupe. Ce sont ces musiciens qui sont connus et reconnus dans le métier mais dont on ne sert pas trop pour les covers de magazines, fut-ce même celles de la presse spécialisée.

Si ce commentaire a précédemment été fait pour Mel Gaynor, je me permets de m'autoplagier pour parler de Carter Beauford, batteur (entre autres) de l'EXCELLENTissime groupe rock/funk qu'est le Dave Matthews Band.

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Ce n'est que tard que j'ai découvert - par hasard - ce groupe américain en furetant dans une médiathèque à la recherche de sons nouveaux pour agrémenter ma discothèque !

Le jeu de Carter, même s'il n'a pas la finesse batteristique d'une batterie jazz, est d'une subtilité impressionante. Une technique parfaite au service d'un rock qui aurait pu se contenter d'être binaire mais que le loustic agrémente de quelques coups admirablement bien placés. Il suffit d'écouter "So Much To Say", le titre qui ouvre l'album "Crash" pour s'en convaincre !

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