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Détester le jazz... Presque un rêve inavouable de musicien ! Quel batteur peut oser avoir avoué qu'il détestait le jazz ? Il fallait être fou, ou punk, ou au-dessus des lois comme... la Police ! I'm the king of the transition !



Passant du rock au reggae, puis du reggae au punk, sans honte ni complexe, Stewart Copeland a, dès le début, affirmé un jeu qui l'a très vite rendu reconnaissable. Grâce à lui, j'ai découvert octobans, rototoms et surtout - ce qui fera plus tard la marque de fabrique de Manu K. - les splash. Etranges tailles de cymbales pour moi qui ne jurais jusqu'alors que par les crash de 16" ou de 18" !

J'ai ainsi vite compris que, pour un non lecteur comme moi, de nombreuses partitions de Police resteraient longtemps un mystère ! A moins qu'il y ait quelques subtilités d'enregistrement que je n'aurais pas saisies, je ne comprends toujours rien à la partition des couplets de "Walking on The Moon" ! Reste que l'éclectisme et la richesse du jeu de Stewart Copeland force le respect : du punk de "No Time This Time" au en passant par les ballades comme "Every Breath U Take", on a du mal à se dire que l'inspiration rythmique de ces titres provient d'un seul et même homme !


"Message in A Bottle" fut non seulement le premier 45 tours de ma vie, mais aussi le premier disque sur lequel j'ai inauguré ma première batterie, tout un symbole ! Rendre hommage à Stewart Copeland était donc une question qui ne se posait même pas pour moi. Et puis un groupe qui revient après preque 25 ans d'absence a forcément quelque chose de mystique et de respectable...